Et c'est reparti! Pour atteindre ma première destination, Langmusi, au nord du Sichuan, je dois voyager deux jours. Le premier jour, après seulement 5 heures de trajet, j'arrive à Songpan, bourgade fortifiée sur la route du Gansu. Comme d'habitude, dès que l'on sort de Chengdu, la nature se révèle, et la route empruntée passe à travers des gorges, le long de torrents et suit la courbe des collines, le tout sous le soleil. Songpan me fait une très bonne première impression, et le voyage s'annonce sous les meilleurs hospices... Malgré le peu de temps à ma disposition - je ne reste qu'une nuit - je visite la ville. Beaucoup plus touristique que celles visitées auparavant, elle est mieux entretenue, et les vestiges du passé sont restaurés ou reconstruits tels quel. Les murs d'enceinte sont munis de larges portes pour permettre l'entrée dans la ville en elle-même, ruelles animées, constructions en bois, maisons colorées et voies piétonnes. L'ambiance est agréable, les habitants étant habitués aux touristes, ils interpellent, sourient à tout va et s'essaient à l'anglais. Ce sont finalement les touristes, en majorité chinois, qui gardent leurs mauvaises habitudes. Ici de nombreuses boutiques sont consacrées à la vente de viande de yack, exposant de longues lanières de viande séchée en extérieur, chose que je n'ai pas ou peu vu ailleurs, mais que je serai amenée à revoir sur la route. Malgré le grand nombre de touristes, mais aussi grâce au tourisme, la ville est très agréable à arpenter, si l'on garde un esprit critique sur les reconstructions "à la mode d'avant" et le caractère ostentatoire des éléments historiques.
Le lendemain, longue journée : je dois me rendre à Ruo'ergai, pour changer de bus et enfin atteindre Langmusi. Néanmoins la première partie du trajet est magique, traversant des paysages de plus en plus beaux, d'abord constitués de montagnes couvertes de sapins, ressemblant étrangement à nos Alpes, pour ensuite devenir de vastes plaines couvertes de fleurs jaunes, bleues et blanches lorsque l'on atteint les plateaux. Ruo'ergai ne mérite pas que l'on s'y attarde, ville de transit poussiéreuse et sans grand intérêt. Les voyageurs ne s'y arrêtent que pour changer de bus, et les commerces sont concentrés autour de la gare routière. Toute la deuxième partie du trajet traverse les plateaux à environ 3500 m d'altitude. On ne croise que très peu de villages, la plupart de la population étant ici nomade. De nombreux campements jalonnent le bord de la route, mais la plupart ne visent qu'à attirer les touristes chinois en proposant des balades à cheval. D'immenses troupeaux de yacks traversent la route, mais on aperçoit aussi pour la première fois des moutons aux cornes torsadées. Ces deux jours passent à une vitesse folle, grâce à la diversité et à la beauté des paysages, dont je ne me lasse décidément pas. A la fin du voyage, Langmusi...
Le lendemain, longue journée : je dois me rendre à Ruo'ergai, pour changer de bus et enfin atteindre Langmusi. Néanmoins la première partie du trajet est magique, traversant des paysages de plus en plus beaux, d'abord constitués de montagnes couvertes de sapins, ressemblant étrangement à nos Alpes, pour ensuite devenir de vastes plaines couvertes de fleurs jaunes, bleues et blanches lorsque l'on atteint les plateaux. Ruo'ergai ne mérite pas que l'on s'y attarde, ville de transit poussiéreuse et sans grand intérêt. Les voyageurs ne s'y arrêtent que pour changer de bus, et les commerces sont concentrés autour de la gare routière. Toute la deuxième partie du trajet traverse les plateaux à environ 3500 m d'altitude. On ne croise que très peu de villages, la plupart de la population étant ici nomade. De nombreux campements jalonnent le bord de la route, mais la plupart ne visent qu'à attirer les touristes chinois en proposant des balades à cheval. D'immenses troupeaux de yacks traversent la route, mais on aperçoit aussi pour la première fois des moutons aux cornes torsadées. Ces deux jours passent à une vitesse folle, grâce à la diversité et à la beauté des paysages, dont je ne me lasse décidément pas. A la fin du voyage, Langmusi...