Arrivée à Wutaishan dans la journée de jeudi, je n'ai pas le temps de regarder autour de moi qu'il faut déjà que je me rende à Pushousi, le couvent dans lequel je suis attendue. La région est cependant magnifique, et les temples sont nichés dans la vallée ou sur les plateaux verdoyants, suscitant chez le visiteur un besoin de randonnée et de grands espaces. Pushousi est à la fois gigantesque et magnifique, mais l'arrivée est difficile après Pékin. Les règles sont très nombreuses, et par peur que je commette un impair, je suis accompagnée partout où je vais (ce qui, vu le nombre de chose à savoir, n'est pas plus mal). Le couvent est également une académie pour les nonnes, et d'après celle qui m'a fait visiter, celles-ci sont environ 800 sur place, novices incluses. Toutes sont très accueillantes et compréhensives, voyant bien que je fais tous les efforts du monde pour m'adapter à mon nouvel environnement. Je n'ai malheureusement pas le temps de rentrer dans les détails, mais voici les quelques photos que j'ai eu le temps de prendre à l'intérieur du complexe (une actualisation est à prévoir). 不到长城非好汉 (budao changcheng feihaohan) est une expression chinoise signifiant grosso modo "celui qui ne s'est pas rendu à la Grande Muraille n'est pas un homme". 22 tours, 7km, 2h et quelques milliers de marches plus loin, je suis devenue un homme... Voilà.
Me voilà en Chine pour la troisième fois, et à Pékin pour la première fois... Cette fois-ci le but est académique : faire un terrain à Wutaishan, la première montagne sacrée du bouddhisme, à 7h de route de Pékin. Mais comment ne pas faire une halte à la capitale avant de se lancer dans la recherche? Je reste donc 5 jours à Pékin, afin de découvrir cette ville que je ne connais pas, et de visiter les sites les plus incroyables mais aussi les plus touristiques.
Je suis logée dans une auberge de jeunesse au milieu des Hutong, les vieilles ruelles pékinoises sûrement entièrement refaites pour les touristes, mais qui gardent tout de même leur charme. L'assaut de sons, de couleurs, et d'odeurs est toujours assez déroutant, mais les étrangers étant nombreux dans cette ville, les regards ne sont pas aussi oppressant que ceux que j'ai pu expérimenter par le passé... La vie semble assez paisible pour une capitale, mais il faut dire que beaucoup de chinois sont ici des touristes et ne font que flâner dans les rues. La chaleur est étouffante, et elle a pour cause un dôme de pollution omniprésent, excepté après une averse (dont j'ai eu la chance d'en bénéficier). J'ai également testé le métro pékinois, très utile, peu cher, bien développé, mais surtout agréablement frais grâce à l'air conditionné! Je ne vais malheureusement pas avoir le temps de raconter mon voyage par les mots, j'utiliserai donc des images. Bon voyage! |
AuteurAmandine, lyonnaise, férue de voyages, de langue chinoise, de melting-pot, de partage et de découvertes. Aime le soleil, la nature, et le chocolat. Déteste l'hypocrisie et avoir les pieds mouillés. CATEGORIES |