Dernière étape du voyage, Litang, 4014 m d'altitude. Le trajet est épique, 8h, toujours en minibus sur des routes défoncées, entre tronçons en réfection, pistes de rallye et éboulements. Le tout agrémenté des habituels contrôles de police, l'un d'entre eux nous obligeant même à amener nos passeports directement au commissariat, où 5 agents se disputent pour savoir de quelle manière faire les photocopies.
La ville de Litang en elle-même est très poussiéreuse, et de nombreux habitants portent des masques, rendant difficile l'interprétation de leurs intentions. Les rues sont peu peuplées, la présence de la police se fait sentir, et le nombre de Chinois est plus important qu'à Ganzi. Les animaux y sont également plus nombreux que dans les villes traversées jusqu'à maintenant : vaches, yacks, cochons, chiens sauvages, se promènent en toute liberté sur la route, et profitent du peu de nourriture qu'ils trouvent sur les trottoirs. Litang ne présente que peu d'intérêt, un jour suffit lorsque l'on n'a pas le temps de vagabonder dans la campagne pour des treks de plusieurs jours. Néanmoins, nous visitons le monastère, dominant la ville, en reconstruction après ce qui semble être un incendie. Les bâtiments sont plus vifs que d'ordinaire, la plupart teints en pourpre ou orange, et le mur d'enceinte est dominé par de petits stupas. L'ascension étant déjà difficile à cause de l'altitude, nous décidons de ne pas pousser plus loin jusqu'au site de funérailles célestes, où se déroule la cérémonie aux morts.
C'est aussi le moment de se séparer, les 2 autres se dirigeant vers le sud du Sichuan. Je me retrouve pour la première fois seule depuis le début de mon voyage, et décide alors de rentrer à Chengdu, en passant une nuit à Kangding, sur la route...
La ville de Litang en elle-même est très poussiéreuse, et de nombreux habitants portent des masques, rendant difficile l'interprétation de leurs intentions. Les rues sont peu peuplées, la présence de la police se fait sentir, et le nombre de Chinois est plus important qu'à Ganzi. Les animaux y sont également plus nombreux que dans les villes traversées jusqu'à maintenant : vaches, yacks, cochons, chiens sauvages, se promènent en toute liberté sur la route, et profitent du peu de nourriture qu'ils trouvent sur les trottoirs. Litang ne présente que peu d'intérêt, un jour suffit lorsque l'on n'a pas le temps de vagabonder dans la campagne pour des treks de plusieurs jours. Néanmoins, nous visitons le monastère, dominant la ville, en reconstruction après ce qui semble être un incendie. Les bâtiments sont plus vifs que d'ordinaire, la plupart teints en pourpre ou orange, et le mur d'enceinte est dominé par de petits stupas. L'ascension étant déjà difficile à cause de l'altitude, nous décidons de ne pas pousser plus loin jusqu'au site de funérailles célestes, où se déroule la cérémonie aux morts.
C'est aussi le moment de se séparer, les 2 autres se dirigeant vers le sud du Sichuan. Je me retrouve pour la première fois seule depuis le début de mon voyage, et décide alors de rentrer à Chengdu, en passant une nuit à Kangding, sur la route...