En voyageant en bus, de ville en ville, on ressent assez vite le besoin de s’exiler loin de la foule, de l’agitation et des regards inquisiteurs. Après s’être imprégnés de l’ambiance de Ganzi et encore une fois de la bienveillance des Tibétains, notre petit groupe décide de suivre les conseils du légendaire « Lonely Planet » et de rejoindre une petite pension à 30km de la ville. Après que notre chauffeur nous a déposés sur le bord de la route principale, nous marchons sur un chemin de terre en appréciant pleinement le paysage grandiose : la vallée verdoyante composée de deux ou trois villages visibles est encadrée par de hautes collines et des montagnes enneigées. Une large rivière alimente les champs en eau, des stupas se dressent dans la campagne et des toits dorés indiquent la présence de plusieurs monastères. Les bâtiments composant la pension sont disposés en carré autour d’une cour intérieur. Certains sont neufs, abritant des chambres doubles, mais d’autres sont d’origine, traditionnellement tibétains dans leur architecture et leurs couleurs. La pension est tenue par trois moines, aidés par deux nonnes pour les repas, pris sur place. Nous sommes les seuls sur place, excepté deux autres étrangers, et on nous octroie un dortoir poussiéreux mais authentique, au dessus de la salle de prière. Le calme est saisissant, et la vue depuis le toit est magnifique. Nous décidons de rester plus longtemps que prévu, pour avoir le temps de marcher dans la campagne environnante. Un monastère voisin, encore en construction, accueille de très jeunes moines et des adolescents, qui nous invitent sous leurs tentes. La communication se fait difficilement, bribes de chinois et gestes, mais toujours dans la bonne humeur et les rires lorsque l’on essaie de parler tibétain. En marchant, on croise des femmes travaillant les champs, des hommes s’occupant des bêtes, des moines à moto ou encore des enfants attachés sur le dos de leurs mères, sans oublier la présence de chevaux et de yacks. On s’imprègne de toutes les nuances de verts, d’air frais, de nature et de silence, enfin. Les villages sont peu animés pendant la journée, et les monastères que l’on visite sont peu remplis. Les constructions sont en briques recouvertes de terre séchées, et l’encadrement des fenêtres est toujours peint. Les habitants font sécher les bouses de yacks sur des murets, pour les utiliser pour faire du feu.
On profite également de sources d’eau chaude en plein air, le long de la rivière. L’eau est tiède, est le sable qui tapisse le fond laisse échapper des bulles, qui libèrent une légère odeur de souffre. C’est le soir, et malgré les déchets laissés autour du bassin par les précédents occupants, et le temps orageux, on se détend aux cotés de quelques moines en sous-vêtements, venus se laver là.
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il faut penser à poursuivre le voyage ! On retourne donc à Ganzi, pour se séparer et partir chacun de notre côté. Avec un autre Français, et une Belge, nous prenons un minibus en direction de Litang…
On profite également de sources d’eau chaude en plein air, le long de la rivière. L’eau est tiède, est le sable qui tapisse le fond laisse échapper des bulles, qui libèrent une légère odeur de souffre. C’est le soir, et malgré les déchets laissés autour du bassin par les précédents occupants, et le temps orageux, on se détend aux cotés de quelques moines en sous-vêtements, venus se laver là.
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il faut penser à poursuivre le voyage ! On retourne donc à Ganzi, pour se séparer et partir chacun de notre côté. Avec un autre Français, et une Belge, nous prenons un minibus en direction de Litang…