Ganzi, à 8h de route de Tagong en minibus. Plus l’on s’approche du Tibet, et plus les contrôles routiers se font fréquents. 3 fois nous nous faisons arrêter sur la route pour une vérification de nos passeports et de notre destination. Le paysage change un peu, on passe de villages enclavés dans des collines herbeuses à de larges plaines où les villages sont construits autour de rivières, et où les montagnes deviennent pierreuses et enneigées. La ville de Ganzi est bruyante, poussiéreuse et très animée, axée autour d’une longue rue principale, et conçue comme une ville marchande. Les seuls Chinois visibles sont des policiers, les autres se regroupent dans des quartiers spécifiques de la ville. La majorité de la population est tibétaine. Ayant été malade le premier jour, impossible de sortir de l’hôtel. Nous avons malgré tout tenté une sortie aux sources d’eau chaude de Ganzi, où toute la ville se retrouve pour s’y laver, y faire sa lessive, et parfois même y laver les motos ! Cela consiste en plusieurs pièces réparties autour d’une cour, chacune d’elle à un prix différent. Les pièces sont composées d’une grande baignoire en céramique dans laquelle coule de l’eau chaude sentant le souffre, et fait donc office de jacuzzi ou de douche. Le lendemain, nous sortons de la ville pour visiter le monastère de Ganzi, perché sur une colline à laquelle s’accrochent les maisons en torchis des moines. C’est vendredi, jour de repos, et le monastère est désert. La vue sur Ganzi et sur les alentours est magnifique, seuls les toits bleus et rouges sont visibles, ainsi que les drapeaux de prière sur les collines avoisinantes. Les quelques moines présents nous ouvrent les portes d’une salle de prière, et l’un d’entre eux nous invite même à boire le thé dans sa cabane sur les toits. Plus on va vers l’ouest, et plus la population est surprise de voir des étrangers. Nous ne sommes cependant accueillis que par de la curiosité et par des questions dans un mandarin hésitant. Les « tashidelek » fusent, que ce soit à la ville ou à la campagne, et un sourire suffit souvent à dérider les plus coriaces.
C’est en arrivant à Ganzi que l’on nous apprend qu’internet a été coupé partout dans la préfecture, à cause de l’anniversaire du Dalai Lama le 6 juillet. On se rend vite compte que ce n’est pas seulement internet qui est touché, mais toutes les communications. Impossible d’envoyer des messages, que ce soit en Chine ou à l’étranger, et même téléphoner devient incertain, d’où le retard de publication. On prend notre mal en patience, en espérant un rétablissement dans les prochains jours…
C’est en arrivant à Ganzi que l’on nous apprend qu’internet a été coupé partout dans la préfecture, à cause de l’anniversaire du Dalai Lama le 6 juillet. On se rend vite compte que ce n’est pas seulement internet qui est touché, mais toutes les communications. Impossible d’envoyer des messages, que ce soit en Chine ou à l’étranger, et même téléphoner devient incertain, d’où le retard de publication. On prend notre mal en patience, en espérant un rétablissement dans les prochains jours…