Langmusi. Village perché entre les montagnes, village monastère à la frontière entre deux provinces, le Sichuan et le Gansu. Première impression lorsque l'on arrive, ville fantôme, toute la première partie étant encore en construction, tourisme oblige. En effet, Langmusi est une destination privilégiée des Chinois, et il est dur d'y trouver une chambre. Je trouve néanmoins un lit dans une petite auberge de jeunesse tenue par de jeunes tibétains très accueillants, avec cour intérieur et chambres en bois. La ville est séparée en deux par la rivière, qui représente la frontière entre les deux provinces, le coté Sichuan étant considéré comme plus accueillant et plus animé. Chaque coté possède son propre monastère, l'un appelé communément "monastère du Sichuan" et l'autre "monastère du Gansu". Le premier jour, je décide de visiter le plus grand des deux, celui "rive Sichuan". Les monastères font partie intégrante de la ville, et n'ont pas de murs d'enceinte, ce qui signifie que les maisons des moines ne sont séparées des autres que par convention, la différence étant faite par les bâtiments religieux mêlés aux habitations. Le dédale des ruelles est impressionnant, et la présence de centaines de jeunes moines sortant de "cours" rend l'expérience encore plus unique. Grimper sur les collines environnantes, où sont plantés des drapeaux de prière, permet aussi d'avoir une vue prenante sur la vallée et le deuxième monastère dressé sur la colline opposée. Les balades sont nombreuses dans les environs, direction donc la gorge de Namo, la plus accessible, mais aussi la plus prisée... Le début de la montée dans le lit d'une ancienne rivière se fait en compagnie de groupes de Chinois bruyants et peu respectueux de l'environnement, mais ils ne vont pas bien loin, ce qui permet de s'immerger en solitaire dans une nature splendide. Le soleil est de la partie, les parois sont rocheuses mais couvertes de buissons fleuris, et j'aperçois même des aigles qui tournoient dans le ciel. Je croise aussi des chevaux descendant dans la vallée, certains creux entre les montagnes hébergeant des prairies propices à la pâture. L'endroit est calme et permet de se ressourcer au milieu de paysages grandioses encore intouchés, le tout à seulement 45 minutes de marche du village. Tout ici est sacré, les grottes, les montagnes, les rochers et les rivières, mais il est parfois difficile d'en comprendre la raison...
Le lendemain, ballade à cheval! Je pars avec un guide et deux autres personnes pour la journée sur des petits chevaux tibétains. Nous nous rendons à la source de la rivière du Dragon Blanc, rivière qui traverse Langmusi et la coupe en deux. Il est parfois des paysages difficiles à décrire, et celui-ci en fait partie. Je pourrais essayer de parler des buissons couvrant la vallée de fleurs jaunes, des collines parfaitement lisses, des montagnes rocheuses surplombant la scène, mais j'aurais l'impression de ne pas mettre les bons mots sur mon émerveillement. Peut être les photos seront-elles plus parlantes, bien que que ne rendant pas justice au paysage. Nous traversons des rivières, marchons sur des sentiers minuscules au milieu de la végétation et des troupeaux de moutons, rencontrons de nombreux chevaux et même un bélier à 4 cornes! Le repas de midi est prévu, et nous mangeons dans une tente de nomades, assis à même le sol à coté d'un poêle. Au final, 4 h à cheval, 2 h par terre, une ballade que je ne regrette pas, malgré son coté un peu touristique.
Une très bonne impression de Langmusi donc, avec un accueil très chaleureux de la part des gérants de l'auberge de jeunesse m'ayant pris sous leur aile. Les habitants sont un peu plus distants qu'ailleurs, peut être à cause du nombre de touristes arrivant à cette saison. Du coté vestimentaire, le long manteau doublé en laine, allant jusqu'aux genoux, semble traditionnel chez les nomades tibétains. Les manches trop longues sont nouées autour de la taille lorsqu'il fait chaud, constituant ainsi une poche intérieure qui leur permet de tout transporter sans s'encombrer d'un sac.
Prochaine étape, Xiahe!
Le lendemain, ballade à cheval! Je pars avec un guide et deux autres personnes pour la journée sur des petits chevaux tibétains. Nous nous rendons à la source de la rivière du Dragon Blanc, rivière qui traverse Langmusi et la coupe en deux. Il est parfois des paysages difficiles à décrire, et celui-ci en fait partie. Je pourrais essayer de parler des buissons couvrant la vallée de fleurs jaunes, des collines parfaitement lisses, des montagnes rocheuses surplombant la scène, mais j'aurais l'impression de ne pas mettre les bons mots sur mon émerveillement. Peut être les photos seront-elles plus parlantes, bien que que ne rendant pas justice au paysage. Nous traversons des rivières, marchons sur des sentiers minuscules au milieu de la végétation et des troupeaux de moutons, rencontrons de nombreux chevaux et même un bélier à 4 cornes! Le repas de midi est prévu, et nous mangeons dans une tente de nomades, assis à même le sol à coté d'un poêle. Au final, 4 h à cheval, 2 h par terre, une ballade que je ne regrette pas, malgré son coté un peu touristique.
Une très bonne impression de Langmusi donc, avec un accueil très chaleureux de la part des gérants de l'auberge de jeunesse m'ayant pris sous leur aile. Les habitants sont un peu plus distants qu'ailleurs, peut être à cause du nombre de touristes arrivant à cette saison. Du coté vestimentaire, le long manteau doublé en laine, allant jusqu'aux genoux, semble traditionnel chez les nomades tibétains. Les manches trop longues sont nouées autour de la taille lorsqu'il fait chaud, constituant ainsi une poche intérieure qui leur permet de tout transporter sans s'encombrer d'un sac.
Prochaine étape, Xiahe!