Mardi 17 juin 2014, 12h15 heure chinoise, 6h15 heure française. Atterrissage à Chengdu. Je n'ai pas beaucoup dormi dans l'avion et je suis exténuée. Dans le bus pour l'auberge de jeunesse, avec un ami venu me chercher à l'aéroport, je constate quelques changements et mais aussi des similitudes avec mon précédent séjour. Chengdu reste globalement toujours la même, avec son ciel gris, sa pollution, ses pousse-pousses, ses taxis verts, ses boui-bouis et sa chaleur moite. Plus tard, en me promenant, je remarque tout de même que la ville s'occidentalise et se modernise. Le nombre de chantiers en cours depuis 2012 est incroyable, certains endroits n'existent plus et d'autres surgissent de terre. En moins d'un an on a construit un pont faisant le tour de la ville, permettant une circulation plus fluide ainsi que le passage d'un bus express. Une deuxième ligne de métro a également été construite, et 3 autres sont prévues pour bientôt. Je constate également d'autres changements : les centres commerciaux proposent des produits occidentaux, la mode s'occidentalise donc aussi. Les bus sont moins vieux et délabrés, les scooters sont toujours là, mais l'installation de nouveaux feux et de passages piétons plus sécurisés semble rendre la circulation moins dangereuse et plus agréable. Les habitants restent cependant égaux à eux-mêmes, toujours aussi surpris par la vision d'étrangers, intéressés aussi, et parlant un dialecte (le sichuan hua) qui reste toujours difficile à comprendre. La vie est toujours la même, lente, calme, rythmée par les jeux de majong, le thé et les échecs chinois devant les échoppes.
Après ces constations, une semaine se passe sans que je ne le réalise, une semaine à se remémorer l'ambiance de la Chine, à revoir d'anciens amis et à en rencontrer de nouveaux. Une semaine aussi de pluie, de chaleur, de farniente et de re-visite de certains sites, comme le monastère de Wenshu, qui, n'étant plus payant, attire de nombreux touristes et ne présente plus grand intérêt. Il faut alors aller voir ailleurs, visiter des endroits qui me sont inconnus, et sortir de Chengdu pour partir vers l'ouest du Sichuan.
Après ces constations, une semaine se passe sans que je ne le réalise, une semaine à se remémorer l'ambiance de la Chine, à revoir d'anciens amis et à en rencontrer de nouveaux. Une semaine aussi de pluie, de chaleur, de farniente et de re-visite de certains sites, comme le monastère de Wenshu, qui, n'étant plus payant, attire de nombreux touristes et ne présente plus grand intérêt. Il faut alors aller voir ailleurs, visiter des endroits qui me sont inconnus, et sortir de Chengdu pour partir vers l'ouest du Sichuan.